Comme ce fut le cas lors des automnes 2020 et 2021, la situation épidémiologique au regard de l’influenza aviaire est de nouveau très préoccupante. Ainsi, depuis le début du mois d’août 2022, 49 foyers d’influenza aviaire ont été confirmés en élevage en France au 8 novembre. Les cas en basse-cour et dans la faune sauvage sont également nombreux et en augmentation, en France comme en Europe.
Dans ce contexte, également marqué par une persistance inédite du virus dans l’environnement cet été et par une forte activité migratoire d’oiseaux sauvages, il est essentiel de renforcer les mesures de prévention pour éviter la contamination des élevages de volailles.
Une première élévation du niveau de risque était intervenue le 29 septembre dernier, conduisant à la mise en place d’un ensemble de mesures renforcées de biosécurité dans les seules communes classées à risque (zones à risque particulier et zones à risque de diffusion).
Le 8 novembre 2022, afin de protéger les élevages le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a pris la décision de relever le niveau de risque épizootique vis-à-vis de l’influenza aviaire de « modéré » à « élevé » sur le territoire métropolitain.
Ainsi, les principales mesures qui s’appliquent depuis le 8 novembre 2022 sont les suivantes:
• mise à l’abri des volailles des élevages commerciaux et claustration ou mise sous filet des basses-cours,
• interdiction de rassemblement d’oiseaux (pour des concours par exemple),
• autorisations limitées des transports et d’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plumes et de l’utilisation d’appelants,
• interdiction de compétitions de pigeons voyageurs.
Ces mesures sont accompagnées d’une surveillance clinique quotidienne dans tous les élevages (commerciaux et non commerciaux).
La mise en œuvre de ces mesures est essentielle afin d’éviter l’installation de ce virus sur notre territoire et pour protéger les élevages contre le risque qu’il représente.